DEGRADATIONS BIOLOGIQUES & PATHOLOGIES DU BOIS 

Ce sont les larves qui se nourrissent du bois. Le cycle larvaire peut être plus ou moins long selon l’espèce et les conditions ambiantes. Ils dégradent, selon l’espèce, les résineux, les feuillus ou les deux, indifféremment. On retrouvera ces larves (vrillettes, capricornes, lyctus, …) dans le mobilier et le bois d’œuvre.

Ils dégradent le bois préalablement attaqué par un agent de pourriture pour nicher et nidifier, ils ne se nourrissent pas de celui-ci. Au point de vue économique, les dégâts provoqués sont de moindre importance.

Ce sont des insectes sociaux qui vivent en colonies composées de plusieurs castes. Les moyens de reproduction sont variés ; ainsi les colonies s’adaptent aux différentes situations pour s’étendre et prospecter toujours plus loin. On rencontre en France cinq espèces de termites souterrains et une espèce indigène dite de bois sec. Les dégâts provoqués dans le bois mais aussi dans d’autres matériaux et aménagements des bâtiments sont importants.

On les classe en trois catégories distinctes selon l’importance des dégâts occasionnés dans le bois d’œuvre. Les agents de discoloration, les agents d’échauffure et enfin les agents de pourriture cubique, fibreuse ou molle. Ce sont ces derniers qui provoquent de sérieux dégâts dans le bois et les maçonneries.

Les conditions de vie et de reproduction des champignons nécessitent un environnement combinant de façon plus ou moins importante, la chaleur, l’humidité, la lumière. Le manque de ventilation dans les pièces humides aggrave bien souvent la situation.